La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive qui altère la mémoire et le jugement cognitif. Elle s'accompagne souvent de changements d'humeur, de désorientation et éventuellement de délire. Actuellement, la formation alzheimer permet de prendre en charge plus efficacement les malades et gérer les situations les plus difficiles.
La science en faveur de la maladie
On pense de plus en plus que la maladie est influencée par des comportements de vie modifiables qui pourraient permettre de contrôler le risque de développer la maladie. Mais même si les preuves pour soutenir cette idée se sont accumulées au cours de la dernière décennie, la communauté des chercheurs a été lente à adopter cette idée.
Cette réticence était encore évidente en 2010. Des découvertes alléchantes commençaient à émerger, suggérant que des choix comportementaux tels que la pratique d'un exercice physique, une stimulation intellectuelle et une alimentation saine pourraient réduire le risque de dégénérescence cérébrale.
Dans une étude réalisée en 2006, les chercheurs ont découvert que les personnes qui suivaient un régime méditerranéen, riches en grains entiers, fruits et légumes, poisson et huile d'olive, présentaient un risque de démence jusqu'à 40% inférieur, que les personnes qui ont mangé plus de produits laitiers et de viande.
Au cours des huit années qui se sont écoulées depuis lors, des études d’observation et de nouveaux essais ont radicalement transformé la conception de la maladie d’Alzheimer. Il y avait suffisamment de preuves pour justifier d'encourager les personnes d'âge moyen à lutter contre la démence, en évitant l'obésité et en cessant de fumer.
Dans une étude de 2017, qui compilait les données les plus récentes liées à la démence, dont l'éducation pendant l'enfance et l'hypertension artérielle, les chercheurs ont estimé que 35% de la charge de démence pouvait être attribuée à des facteurs potentiellement contrôlables, ce qui rend ces facteurs plus influents que la variante du gène le plus souvent liée à la maladie d'Alzheimer sporadique.
Pour conclure, les preuves ne sont pas encore assez solides pour soutenir une campagne de santé publique à part entière visant à encourager les gens à apporter des changements bénéfiques pour la santé du cerveau. La science doit encore développer des recherches plus efficaces afin d'élucider cette maladie.